La bière, ça existe depuis des siècles, est c’est la boisson alcoolisée la plus vendue au monde. Et en France, elle a repris du poil de la bête ! Les Français sont devenus fans de cette boisson qui était un peu laissée pour compte. Alors, qu’est-ce qui a changé ?
On est de plus en plus nombreux à brasser
Les géants de la bière ne sont plus seuls : il y a plein de petites brasseries qui vendent leurs produits locaux. En France, on compte plus de 1 600 brasseurs, alors qu’il y a 35 ans, ils étaient à peine une trentaine. Et le secteur continue de grandir de 3% par an.
Ça peut encore s’améliorer du côté des houblonniers
Bon, la France n’est pas encore au niveau des autres pays en matière de production de houblon. Mais ça progresse ! Il y a de plus en plus de houblonniers qui se lancent dans la production de cette plante essentielle pour la bière. Aujourd’hui, on en compte entre 60 et 110.
Toujours plus de choix de bières
Les brasseurs ont réussi à faire connaître la bière autrement, notamment grâce aux bars à bières qui se multiplient en ville. Ils innovent en proposant des bières lors de visites de musées ou de restos, et ça marche ! Les bières aromatisées sont de plus en plus appréciées, surtout par les femmes, et représentent un marché en pleine croissance.
Les coffrets bière sont à la mode
Les coffrets cadeaux ne sont plus réservés aux week-ends en amoureux ou aux sauts en parachute : maintenant, on en trouve pour découvrir de nouvelles bières. Ces émissions mensuelles mettent en avant les bières produites par des petites brasseries indépendantes.
Le mode de distribution s’est adapté
La distribution de la bière a connu plusieurs étapes : d’abord, elle était distribuée directement à la brasserie ou dans les bars à proximité. Puis, la révolution industrielle a changé la donne avec la fermentation basse et le développement des transports. Le XXème siècle et ses guerres mondiales ont aussi modifié la distribution, avec la concentration des brasseries et l’apparition de la grande distribution. Enfin, les brasseries artisanales sont arrivées à la fin du XXème et au début du XXIème siècle, apportant une nouvelle diversité dans le monde de la bière.
Le contexte international a connu de meilleurs jours
La guerre en Ukraine, ce n’est pas seulement très triste, c’est aussi un sacré coup dur pour le porte-monnaie, surtout si tu es un amateur de bière.
Les prix ont grimpé en flèche : on parle de +20% sur les canettes en alu, +33% sur les capsules, +41% sur le carton, et accroche-toi bien, +195% sur les palettes. C’est une augmentation monstre des coûts qui risque de faire monter le prix de la bière, et surtout de la bière artisanale.
L’amertume revient en force
Les tendances bière pour 2023, c’est un peu comme suivre la mode dans le monde des alcools en général. On assiste à un engouement croissant pour les saveurs amères : café, vermouth, tonic… On est loin de l’époque où l’amertume était snobée, reléguée au rang de saveur un peu démodée (qui prenait une Suze, franchement ?). Aujourd’hui, elle fait un retour en force, et on peut dire merci à la révolution des bières artisanales !
Il y a une quinzaine d’années, l’arrivée de la bière artisanale en Europe a redoré le blason des saveurs du houblon : son côté aromatique, mais aussi son amertume. Grâce à l’engouement massif pour les bières IPA, l’amertume a réussi à s’imposer, même auprès des palais les plus réfractaires. Désormais, elle est considérée comme une saveur tendance, raffinée, que ce soit dans le monde de la bière ou dans d’autres alcools.
Donc ne perdons pas notre enthousiasme et notre créativité. Après tout, plein de brasseurs ont réussi à se remettre du Covid-19. Alors oui, l’embouteillage et l’approvisionnement coûtent une blinde, mais ça n’empêchera pas la bière artisanale de continuer à se réinventer dans la marmite de la brasserie.